Parures mélanésiennes
PARURES
- Ensemble de vêtements , d'ornements, de bijoux d'une personne en grande toilette.
- Ensemble de bijoux assortis : collier, boucles, broche, bandeau...
Depuis des temps immémoriaux les hommes se sont transformés, parés avec des accessoires qu'ils ont voulu les plus superbes avec imagination et savoir faire. De nos jours, il en reste des us et des coutumes que l'on a plaisir à découvrir.
Dans la nature, femmes, hommes, enfants trouvent la matière première pour leurs ornements, ici sur les îles de la mer de corail, point d'or, d'argent ou diamant.
Feuillages, fleurs, graines, coquillages, dents de cochon, plumes sont à portée de main, fournitures essentielles pour multiplier les styles de parures pour ne pas ressembler à leurs voisins et s'identifier dans la hiérarchies sociales de sa communauté.
Diverses sortes de coquillages parent têtes, cous, poitrines...
le TAPA : Étoffe végétale constitué d'écorce plus précisément le liber, fine pellicule blanche située entre le bois et l'écorce de l'arbre à pain ou ficus prolixa. Après avoir trempé quelques jours, elle est battue puis ornée avec des pigments naturels. Utilisées comme vêtements, elles sont associées aux rituels d'une vie, aux échanges.
Les chevilles ne sont pas en reste, beaux tissages et grelots en graines de Pangi pour rythmer les danses
Quelques perles sont aussi assemblées autour de la taille.
Vous l'aurez peut être remarqué, les dos ne sont pas oubliés .
Les défenses inférieures des porcins les plus recourbées jusqu'à former un cercle sont symbole de puissance des chefs
Les plumes colorées des oiseaux exotiques forment de superbes coiffes, certaines sont découpées et festonnées. Les plumes de perroquet, cacatoès, casoar, toucan, mais également d’oiseaux marins sont les plus utilisées.
Les premiers grands voyageurs décrivent les populations comme vivant pratiquement nues, de nos jours, les codes vestimentaires occidentaux sont adoptés, mais pendant les rituels, et fêtes communautaires les corps sont toujours parés de multiples manières, port d'imposants masques et d'étui pénien, parfois le corps recouvert de boue, de graisse, de capes végétales .... ces ornementations faisaient partie du processus pour être en relation avec le monde des esprits.
Petit à petit, les matières synthétiques sont glissées aux parements.
Le voyage est une espèce de porte par où l'on sort de la réalité, comme pour pénétrer dans une réalité inexplorée qui semble un rêve. Guy de Maupassant
Ici plus qu'ailleurs !